Publié avec l’autorisation du Dr. Eric J. Rentz.

Historiques sur l’utilisation et l’efficacité de l’argent, par Eric J. Rentz, NE, MSc

Avant les civilisations :
Depuis l’antiquité, l’argent est fortement considéré comme un outil de guérison polyvalent. Dans la Grèce antique, Rome, la Phénicie, et la Macédoine, l’argent a été largement utilisé pour lutter contre les infections et la contamination. Hippocrate, un des pères de la médecine, a enseigné que l’argent guérit les blessures et contrôle la maladie. Vers 400 avant J-C, il a établi les fleurs d’argent comme seul traitement des ulcères. « Hérodote » a décrit comment le roi de Perse emportait toujours avec lui de l’eau bouillie dans des flacons d’argent pour prévenir la maladie. En 69 avant J-C, le nitrate d’argent a été inscrit dans la pharmacopée moderne (de l’époque).

La popularité de l’argent médicinal se pose dans tout le Moyen-Orient de 702 avant J-C à 980 après J-C, où il a été largement utilisé et apprécié pour la purification du sang, les maladies cardiaques et pour contrôler l’halitose.

Paracelse, médecin réputé de la Renaissance (vers 1520), est à l’origine de pensées très modernes, telles que la médecine du travail ou l’homéopathie. Il a largement utilisé l’argent en médecine ; et plus tard Caradanus, Paréos, et Sala l’ont également utilisé. Par exemple, Angelus Sala utilisait du nitrate d’argent pour traiter avec succès la chorée, le tabès (syphilis), et probablement l’épilepsie. Cette forme brute et inférieure d’argent a d’ailleurs rarement causé la coloration de la peau en une teinte bleuâtre (argyrie) due à la surexploitation.

Il est largement considéré que, pendant le Moyen Age, la classe supérieure utilisait des ustensiles en argent et des gobelets en argent. Cela auraient contribué à une teinte bleuâtre de la peau, d’où l’expression «sang-bleu». De même, l’expression «être né avec une cuillère en argent dans la bouche» a été inventée à cette époque pour la même raison, comme un attribut pour décrire le bonheur d’être en bonne santé plus que d’être riche. Les sang-bleu furent beaucoup moins touchés par les fléaux pandémiques qui touchèrent l’Europe durant cette période.

Pendant les guerres de Napoléon, les armées du tsar Alexandre utilisaient des fûts bordés d’argent pour transporter l’eau potable des rivières et des ruisseaux. Cette pratique de l’armée impériale de Russie a perduré durant la Première Guerre Mondiale et durant la Seconde Guerre Mondiale par certaines unités de l’armée soviétique.

Raulin a enregistré la première description du nettoyage de l’eau par l’argent en 1869. Il a démontré que le Niger Aspergillus n’a pas pu évoluer dans des tuyaux d’argent.

Recherches utilisant les méthodes scientifiques :
En 1861, Thomas Graham a découvert que certaines solutions composées d’eau et d’argent, passaient à travers une membrane et d’autres pas. Il a trouvé une stabilité dans ces solutions composées, et a été en mesure de le décrire.

La découverte de Graham était que les substances pouvaient se stabiliser dans une solution d’une manière qui présente des caractéristiques qui sont très différentes de celles d’une solution standard. Il a appliqué le terme «colloïdal» (à partir de kolla = colle) à cet état intermédiaire.

Le botaniste Suisse Nàgeli a enregistré l’une des plus étonnantes découvertes du XIXe siècle en 1869. Nàgeli a inventé le terme «oligodynamique» pour décrire les propriétés d’un microbicide hydrosol de métal (cuivre, argent et étain) à des concentrations minimes. En 1884, Crede a introduit l’utilisation de 1% de nitrate d’argent pour la prévention de l’ophtalmie. En 1897, le nitrate d’argent a commencé à être utilisé en Amérique pour prévenir la cécité du nouveau-né et est encore utilisé aujourd’hui. En 1910, Henry Crookes a démontré que certains métaux, dans l’état colloïdal, avaient une forte action germicide, mais inoffensive pour l’homme. Le concept oligodynamique a motivé le développement de nombreux processus et de produits antimicrobiens.

L’une des évolutions de purification d’eau, qui a eu lieu en 1928, a été l’élaboration de l’argent Katadyn, décrit comme un métal poreux, spongieux, d’un maillage qui tente de maximiser la surface. Ce treillis d’argent contient également une petite quantité d’or ou de palladium. L’argent Katadyn a été utilisé à l’intérieur des flacons, récipients de stockage, avec des filtres à eau.

Au cours du siècle dernier, la progression dans les méthodes de fabrication pharmacologiques a cherché à exploiter cette stratégie dans presque toutes les formes d’argent. Pourtant, les premieres méthodes de fabrication de «l’homogène oligodynamique Ag» étaient peu souvent de haute qualité. Néanmoins, plus de 96 types différents d’ARGENT à but médicinal (beaucoup utilisés par voie intraveineuse) ont été utilisés avant 1939, comme indiqué par le Conseil de la Pharmacie et de Chimie de l’Association Médicale Américaine.

Au début des années 1970, Robert Becker et associés ont entrepris, à l’Université d’État de New York, un projet qui consistait en la fabrication d’un produit en nylon d’argent. Ce projet a été initié en vue de trouver un blindage électromagnétique. Au lieu de cela, il a permis de découvrir les propriétés antimicrobiennes de l’argent et que les ions d’argent pouvaient inciter la dédifférenciation en cellules souches et vice versa des fibrocytes. Un des associés de recherche de Becker, A. Bart Flick, a poursuivi ses travaux dans ce domaine pour les applications professionnelles et commerciales. En conséquence, Flick a déposé des brevets en 1994, 1996 et 2000 pour la base de pansements d’argent qui sont de loin supérieurs à tout ce qui n’a jamais été disponible auparavant (voir article suivant). Il a aussi obtenu l’approbation de la US Food and Drug Administration. En raison du succès de ces pansements à l’argent, beaucoup d’autres fabricants de produits médicaux ont déposé des brevets pour leurs propres produits en parallèle.

Résistance microbienne :
À ce jour, la résistance microbienne absolue à l’argent n’a pas été scientifiquement établie. Plusieurs études ont indiqué que certaines espèces de bactéries ont des mécanismes physiologiques qui ne résistent pas à la toxicité de l’argent. Même s’il est clair que certains agents pathogènes ont des mécanismes pour survivre à l’exposition à l’argent, ces mécanismes sont limités par rapport aux formes de vie supérieures. C’est en cela que résident tous les indices nécessaires pour identifier la stratégie thérapeutique d’argent.

Il est peu probable que les agents pathogènes résistent à l’argent. Cela est dû à l’absence de mécanismes de défense suffisants pour contourner les effets toxiques des ions d’argent.

Avec l’avènement de l’antibiothérapie, les études des produits pharmaceutiques à base d’argent sont tombées dans l’oubli (principalement vers 1940 -1945), à l’exception notable des pommades d’argent et de l’utilisation des préparations de collyre néonatale.

Puis, au milieu des années 1970, plusieurs articles ont été publiés sur l’utilisation des sondes électrique en argent. L’intérêt de ces techniques ne cesse de croître de nos jours, avec une efficacité élevée étant obtenue par des vecteurs viraux tels que le VIH, la régénération des os et les infections dentaires.

Avec l’augmentation des bactéries résistantes aux antibiotiques, l’argent ré-émerge comme la médecine moderne, car tous les organismes pathogènes n’ont pas réussi à développer une immunité à l’argent (Ag +).”

Des études in vitro :
La littérature médicale du XXe siècle concernant l’argent donne une mise en garde importante due aux leçons du passé. Les scientifiques étaient plutôt des détracteurs de produits médicinaux d’argent, généralement à cause de leur manque de connaissances équivoques ou bien dû à l’échec de leurs expériences. Cette perception de l’argent continuera à perdre ses limites au fur et à mesure que la technologie continue d’avancer.

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