Évincé par la découverte des antibiotiques au siècle dernier qui fut l’un des événements les plus marquants dans la lutte contre les maladies infectieuses, l’argent colloïdal revient aujourd’hui en force depuis que ces derniers semblent avoir montré leurs limites.

L’ère des antibiotiques commença au début des années quarante, avec la pénicilline pour précurseur. Une succession de bactéricides suivirent générant un optimisme général, car la lutte contre les maladies infectieuses semblait alors avoir été définitivement gagnée. A tel point qu’en 1969 aux Etats Unis, le chef du service fédéral de la santé publique déclarait devant le Congrès « le temps est venu de tourner la page et d’oublier les maladies infectieuses ».

Toutefois, cette conclusion triomphante s’avéra prématurée car les maladies infectieuses firent un retour en force dès la fin des années 1970. L’aspect le plus grave concernait le phénomène de résistance que de nouvelles souches de bactéries pathogènes avaient développé contre les antibiotiques. Ces clones bactéries avaient fabriqué des mécanismes de résistance sophistiqués contre pratiquement tous els antibiotiques existants. Selon u article récemment publié dan le magazine Newsweek « Il semble que le monde médical ait crié victoire trop vite. »

De plus, selon le Dr Alexandre Tomasz, autorité dans le monde de la recherche des maladies infectieuses, les bactéries peuvent de transmettre ce caractère réfractaire via leur code génétique. Ces micro-organismes rebelles se déplacent sur de vastes distances et sévissent dans certaines régions du globe. Malheureusement pour l’homme, de telles bactéries, devenues réfractaires à toute la panoplie de médicaments de synthèse dont la médecine conventionnelle dispose aujourd’hui, ne relèvent plus de la science fiction.

Les risques de contracter une maladie infectieuse nosocomiale (qui se répand dans les hôpitaux), souvent de souche réfractaire aux antibiotiques, ne menacent pas uniquement les maladies incurables, bien que les patients souffrant de maladies graves sous-jacentes soient particulièrement sensibles à toutes sortes d’infections. La contamination par des bactéries rebelles aux antibiotiques menace aujourd’hui tout patient hospitalisé pour une intervention chirurgicale. De même, les risques sont également considérables pour les nouveau-nés dans les services hospitaliers de soins intensifs.

Nous voilà donc dans une situation critique. D’ici peu, de nombreuses bactéries pourraient bien être réfractaires à chacun des antibiotiques dont nous disposons aujourd’hui. Il semble actuellement que la médecine ne soit e mesure que de « colmater des brèches dans une digue. » De plus, à cause des délais extrêmement longs entre la découverte d’une nouvelle formule antibiotique plus puissante, son élaboration, les tests scientifiques, et finalement sa mise sur le marché, les chances de succès d’un tel remède sont, au milieu de ce cauchemar microbien, bien faibles. Quand bien même on parviendrait à disposer de tels médicaments, les bactéries adapteraient leur processus de résistance face à ces nouveaux antibiotiques.

L’usage excessif des antibiotiques

Les spécialistes de maladies infectieuses incriminent l’usage abusif et inconsidéré des antibiotiques blâmant les patients, médecins et laboratoires pharmaceutiques qui, sans en avoir conscience, ont donné une nouvelle vie aux bactéries. Il est courant que des patients réclament des antibiotiques, et que des médecins cèdent à leur demande en les prescrivant pour un simple rhume ou des affections virales, alors que les antibiotiques sont totalement impuissants contre les virus. Les antibiotiques ont une action bactéricide et, dans certains cas, fongicide, mais en aucun cas antiviral. Les médecins le savent pertinemment et agissent de façon irresponsable lorsqu’ils prescrivent des antibiotiques face à une affection virale ou alors que le diagnostic n’a pas encore permis de déterminer s’il s’agit d’une maladie d’origine bactérienne ou virale. Souvent, ils prescrivent des antibiotiques « au cas où » et / ou juste pour donner au patient l’impression qu’ils « font quelque chose » pour résoudre leur problème. Cependant, chaque dose d’antibiotique « attise » le phénomène de résistance bactérienne.

Il existe une autre cause à ce phénomène de résistance : les torrents d’antibiotiques utilisés dans la chaîne alimentaire. Les animaux d’élevage reçoivent 30 fois plus d’antibiotiques que les hommes. Ces substances restent dans la viande animale que nous consommons. Dans le lait commercialisé (aux Etats Unis du moins) on a identifié jusqu’à 80 différents antibiotiques. Une récente étude réalisée à l’université de Rutgers, aux Etats Unis, sur les antibiotiques alimentaires soi-disant « sans danger » pour la consommation humaine, a révélé que la résistance des bactéries s’était accrue de 600 à 700%.

Le monde scientifique pense que ces bactéries réfractaires ont développé un gène qui résiste aux antibiotiques. Gène que ces bactéries rebelles transmettent à leurs clones. Il faut savoir qu’une bactérie seule peut se reproduire à la vitesse 16 777 220 clones en 24 heures ! Plus on fait appel à l’antibiothérapie, plus on a de chance de détruire les microbes les plus faibles en laissant tranquillement ces bactéries mutantes réfractaires se reproduire. Finalement, ces couches génétiquement évoluées remplacent les bactéries initiales, contre lesquelles l’antibiotique initialement utilisé n’a plus aucun effet.

Tout cela explique l’anxiété que connaît actuellement le corps médical, les chercheurs se retrouvant impuissants face à une succession de bactéries infectieuses qui l’une après l’autre gagnent la lutte contre les antibiotiques ; les antibiotiques, autrefois considérés comme « le médicament miracle » sont aujourd’hui inefficaces contre les bactéries devenues réfractaires, qui s’imposent simplement en faisant masse.

En avril 1994, a revue médicale « New England journal of Médicine lançait un appel d’urgence, recommandant notamment un usage restreint des antibiotiques et une vigilance accrue afin de détecter tout signe de résistance que les bactéries développeraient face aux antibiotiques de synthèse. Certains spécialistes admettent aujourd’hui, alors que les maladies pathogènes sont de plus en plus difficiles à traiter avec ces antibiotiques, qu’il ne nous reste plus qu’une seule solution : avoir recours à des méthodes plus naturelles.

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